Jean-Philippe Rameau

Le premier impressioniste…

 

Il est parfois difficile de croire que Rameau appartient vraiment au XVIIIème siècle : sa musique anticipe en idées, en couleurs, en impressions, en sentiments, des langages musicaux que l’on ne retrouvera pas avant l’aube du XXème siècle…

 

Sa palette de sentiments semble infinie : qui mieux que Rameau, que l’on disait froid et sec, a su comprendre et dépeindre en musique toutes les nuances et même les contradictions de la nature humaine ? C’est un incessant foisonnement, une explosion de rythmes et de couleurs, une savante alchimie de tendresse, de drame, d’humour, de délicatesse, de pompe.

 

Les Ambassadeurs font redécouvrir la pâte orchestrale ramiste, sa texture voluptueuse sous les accents vifs et les contours précis, ses ressources éminament théâtrales, son invraisemblable modernité.

Pas une mesure de ce génie visionnaire ne mérite aujourd’hui de rester dans l’ombre…

Pygmalion priant Vénus d'animer sa statue, Jean-Baptiste Regnault

Pygmalion & La Lyre enchantée

2 Opéras en un acte
avec Sabine Devieihle & Eugénie Warnier : sopranos
Anders Dahlin : haute-contre
Alain Buet : basse-taille

Anacréon-Rameau-titre

Anacréon & Anacréon

Anacréon (1754) & Anacréon (1757)
2 opéras en un actes de Rameau, ayant le principal protagoniste, le poète Anacréon, en commun. Il s’agit néammoins de deux oeuvres indépendantes, quoique merveilleusement complémentaires…